Foire aux questions

Voici une liste de questions souvent posées sur l’Indice actuariel climatique :

1. QU’EST-CE QUE L’INDICE ACTUARIEL CLIMATIQUE? L’Indice actuariel climatique (IAC) est une mesure objective des variations des conditions météorologiques extrêmes et du niveau de la mer par rapport à la période de base, soit de 1961 à 1990. L’indice est un outil éducatif conçu pour informer les actuaires, les décideurs et le grand public de l’évolution de ces mesures au cours des dernières décennies. Nous avons l’intention de mettre l’indice à jour de façon trimestrielle au fur et à mesure que les données sur chacune des saisons météorologiques sont disponibles. Nous avons également l’intention de publier le deuxième indice, l’Indice actuariel des risques climatiques (IARC), basé sur les corrélations historiques entre les pertes économiques, les décès et les préjudices, et les données de l’IAC.

2. POURQUOI LES ACTUAIRES PARTICIPENT-ILS AUX DISCUSSIONS SUR LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES? Les actuaires ont l’expérience de l’évaluation et de l’atténuation des conséquences financières des risques, ainsi que du résumé et de la présentation de données complexes. Les changements climatiques ont de graves répercussions financières sur les consommateurs de produits d’assurance et le secteur de l’assurance, et les actuaires sont bien placés pour procéder à une analyse approfondie de ce qui se produit depuis 1961 et de le schématiser.

3. QUI PARRAINE L’IAC? L’IAC est le fruit d’un projet de recherche financé conjointement par les organismes actuariels des États-Unis et du Canada, soit l’American Academy of Actuaries, la Casualty Actuarial Society, l’Institut canadien des actuaires et la Society of Actuaries.

4. QUI A MIS AU POINT LES INDICES? Les quatre organismes actuariels ont formé deux comités chargés de gérer la recherche et d’élaborer les indices, soit le Climate Change Committee (Comité sur les changements climatiques) et le Climate Index Working Group (Groupe de travail sur l’indice climatique). De plus, Solterra Solutions, une firme d’expertise-conseil établie à Victoria, en Colombie-Britannique, a été embauchée à contrat par les organismes actuariels pour mettre à profit son expertise en science climatique et rechercher les données et la méthodologie appropriées pour bâtir les indices.

5. QUELLES SONT LES COMPOSANTES DE L’INDICE ACTUARIEL CLIMATIQUE? L’indice examine les changements dans la fréquence et la durée des températures extrêmes (élevées et basses extrêmes séparément), des précipitations abondantes, des sécheresses et des forts vents, ainsi que sur les variations du niveau de la mer. Il est disponible pour 12 régions aux États-Unis et au Canada, et étudie comment les six composantes, et le produit composé correspondant, fluctuent avec le temps selon la région et entre les deux pays.

6. POURQUOI AVOIR CHOISI CES SIX COMPOSANTES? Les comités ont choisi ces six composantes pour l’IAC parce qu’elles représentent les principaux effets que les changements climatiques ont sur les gens et l’économie.

7. QUEL EST LE POIDS ACCORDÉ À CHAQUE COMPOSANTE DANS LE CALCUL DE LA VALEUR DE L’IAC? L’IAC s’appuie sur la moyenne des six composantes, les variations dans la fréquence des températures faibles extrêmes étant soustraites de la somme des cinq autres composantes avant de tenir compte de la moyenne. La fréquence des températures faibles tend à se diriger dans la direction opposée de celle des températures élevées et c’est la différence entre les deux valeurs qui témoigne le mieux des conséquences des changements climatiques. Les utilisateurs de l’indice peuvent consulter les valeurs de chaque composante pour analyser les données en fonction de leurs propres objectifs.

8. DE L’INFORMATION SUR LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES À L’ÉCHELLE MONDIALE SERA-T-ELLE ÉVENTUELLEMENT DISPONIBLE? Pour le moment, l’IAC se limite au Canada et aux États-Unis, tenant compte des clientèles des commanditaires de ce projet. Des efforts sont déployés actuellement par d’autres organismes actuariels afin de considérer la répétition de la méthodologie de l’IAC à d’autres régions du monde. La méthodologie peut facilement être appliquée dans d’autres pays qui disposent de données pertinentes.

9. QUI FOURNIT LES DONNÉES À LA BASE DE L’INDICE? Les données sont recueillies auprès des sources de données publiques suivantes :

Sécheresse, températures et précipitations

  • Le Global Historical Climatology Network (GHCN) Daily, du Satellite and Information Service de la NOAA est une base de données intégrée qui renferme des résumés quotidiens de données sur le climat provenant de stations terrestres partout dans le monde. Chaque grille couvre une superficie de 2,5 degrés de longitude sur 2,5 degrés de latitude.
  • GHCNDEX est une base de données fondée sur GHCN Daily. Elle présente des indices en grilles fournis par les stations au sujet des phénomènes météorologiques extrêmes liés aux températures et aux précipitations, et elle a été mise au point par le Climate Change Research Centre et le Centre of Excellence for Climate System Science de l’Australian Research Council.
  • *Le CLIMDEX (Ensembles de données pour les indices de phénomènes météorologiques extrêmes) est élaboré et tenu à jour par les chercheurs du Climate Change Research Centre (CCRC), à la University of New South Wales (UNSW), et il est financé par l’Australian Research Council et l’Australian Department of Climate Change and Energy Efficiency, dans le cadre du projet de couplage LP100200690 mené de concert avec la University of Melbourne, la Division de la recherche sur le climat (Environnement Canada) et le National Climatic Data Center de la NOAA (É.-U.). Consulter également : Expert Team on Climate Change Detection and Indices de l’Organisation météorologique mondiale.

Niveau de la mer

Vents

  • Les données de réanalyse des National Centers for Environmental Prediction (NCEP), produites en collaboration avec le National Center for Atmospheric Research (NCAR), sont fournies par l’Oceanic and Atmospheric Research/Earth System Research Laboratory Physical Sciences Division de la National Oceanic and Atmospheric Administration, à Boulder, au Colorado (États‑Unis).

10. EST-CE QUE VOUS TRANSMETTEZ CETTE INFORMATION SUR LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES AUX ORGANISMES DE RÉGLEMENTATION? Les comités et les organismes partenaires ont mis les organismes de réglementation au courant de la préparation de cet indice climatique et les ont dirigés vers le site Web de l’IAC. L’indice a été conçu pour transmettre plus d’information sur les phénomènes météorologiques extrêmes aux actuaires, aux décideurs publics et au grand public. Deux des organismes commanditaires, soit l’American Academy of Actuaries aux États-Unis et l’Institut canadien des actuaires au Canada, travailleront avec les décideurs intéressés qui souhaitent se servir de l’indice.

11. Y A-T-IL EU DES MODIFICATIONS SIGNIFICATIVES À LA MÉTHODE DE CALCUL DE L’IAC DEPUIS LA PREMIÈRE DIFFUSION ? En avril 2019, une modification a été apportée à la méthode de calcul de l’IAC. Nous faisons référence à la méthode utilisée pour les diffusions antérieures à avril 2019 comme étant l’« IAC 1.0 », alors que la méthode utilisée actuellement est dénommée l’« IAC 1.1 ». La divulgation de données décrit la modification de méthode et la justification derrière ce changement.